Site et monument historique

Eglise Saint Apollinaire

Reconstruit en 1908, le clocher présente sa flèche actuelle, et trois nouvelles cloches sont installées.
À l’intérieur, 25 belles stalles de bois sculptées datant de 1847 sont classées au titre des Monuments Historiques depuis le 3 mai 1904.

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Église du XVème siècle pour ses parties anciennes fût édifiée à l'emplacement de l'église primitive (citée dès 1183).
Le clocher, détruit à la Révolution, fût reconstruit vers 1825.
En 1905, un incendie ravage le clocher qui s'effondre sur la sacristie. C'est alors que fût élevée la flèche actuelle. A l'intérieur, de très belles stalles de bois sculptées datant de 1847 sont classées au titre des Monuments historiques.

Les stalles sont situées dans le choeur de l'église. Chaque stalle présente un dossier plus au moins haut, une miséricorde, saillie fixée sous un abattant qui permet aux membres du clergé de s'appuyer ou de s'asseoir pendant les offices.

En 1115, il est attesté de l’existence d’un prieuré à Meximieux, celui-ci dépendant de l’abbaye d’Ambronay, un acte de 1478 le situait au quartier ‘’du Fouilloux’’.

L’église Saint Apollinaire mentionné en 1183, d’une dimension plus modeste que celle existant aujourd’hui, occupait l’emplacement où se situe le choeur de l’église actuelle.
Cette église n’était pas paroissiale, ce titre revenant à l’église Saint Jean Baptiste du prieuré qui était sur une ‘’motte’’ quelques centaines de mètres plus bas.

Des changements importants interviennent au XVIème siècle quand le Seigneur de Meximieux François Maréchal obtient que l’église Saint Apollinaire soit érigée en collégiale, avec un chapitre de six chanoines.
Une bulle du Pape Léon X de 1515 transfèrera tous les biens du prieuré, église Saint Jean Baptiste comprise, au chapitre de Meximieux.

A la Révolution, l’Assemblée Nationale vote en date du 12 juillet 1790 la suppression des chapitres et prieurés. Sous la pression et par peur de représailles, les curés de Meximieux obtempèrent et cessent totalement les offices le 31 décembre, ce qui n’empêchera pas certains de connaître la détention dans les prisons du district.

Les trois cloches sont récupérées par les Révolutionnaires et transportées, comme toutes celles saisies dans la région, à la fonderie de Pont de Vaux.
Le clocher dépasse du toit et domine le village, il est donc rasé.

Le bâtiment amputé de son clocher sera utilisé comme salle de réunion du peuple, pour des fêtes populaires et comme magasin de stockage.

Finalement, en 1803, les églises sont rendues au culte. Le clocher est reconstruit mais la population a augmenté et l’église est trop petite.
De 1822 à 1842, le clocher est reconstruit, le bâtiment agrandi par l’ajout de deux travées sur la face ouest, la façade est déplacée vers l’avant.
De nouveau des travaux et agrandissement sont réalisés en 1847 pour donner le bâtiment actuel.

Le 18 décembre 1905, le clocher part en fumée suite à un incendie accidentel dans la sacristie, la flèche s’effondre, les cloches tombent dans le choeur et se brisent.

Début 1907 un nouveau clocher est construit, en forme de flèche néogothique. La même année, le fondeur Paccard d’Annecy est consulté pour réaliser trois nouvelles cloches, en réutilisant les débris de celles cassées.

Le 11 octobre 1908, Mgr Labeuche béni les nouvelles cloches avant qu’elles soient montées dans le clocher : Claudine en mi-bémol, 1240 kg, Jeanne en sol 620 Kg et Marie en do 269 Kg.

Cette église a traversé deux guerres mondiales sans subir de dommages mais a du être rénovée intérieurement et aménagée en 1963 et 1964.
Un parking à proximité, le parking Lieutenant Giraud contenant une centaine de places, limité à 2h. (sauf le mercredi matin jour de marché)

Thématiques

    • Patrimoine religieux
    • Eglise

Types

  • Site et monument historique

Tourisme adapté

  • Accessible en fauteuil roulant avec aide

Clientèle

Taille du groupe maximum : 70

Tarifs

Gratuit

Ouverture

Ouvert tous les jours de l'année

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