Nous voici partis pour Branche Evasion, ses 16 parcours et quelques 190 activités en hauteur !
A l’office de tourisme, rien ne nous fait peur. Alors, à la question, « qui veut faire le test accrobranche ? », j’ai dit « moi, moi ! », telle une mouette sur un croûton.
Nous voici donc partis, le mari et moi, pour Branche Evasion et ses 16 parcours et quelques 190 activités en hauteur.
Un accueil bien pensé
Après un souriant accueil, enfilage de baudrier et revue technique : – mousqueton, c’est bon, – poulie, c’est bon, – crochet Zaza… kezako ?
Première bonne surprise, le parc est équipé d’un système de vie continue extrêmement ingénieux. Zaza est un crochet semi-ouvert, qui permet d’évoluer en liberté, sans jamais se détacher. Zaza sera donc notre meilleure amie pour la journée.
Tout ce qu’il y a à savoir est ensuite expliqué sur une vidéo très bien faite, sous-titrée en anglais et espagnol. L’agent du tourisme en moi est impressionnée. Seconde vérification, petit passage par un parcours d’initiation pour apprendre à se servir de Zaza et de la poulie. Si tout va bien, à vous l’aventure !
Je trouve rassurante cette entrée en matière. La sécurité ici n’est pas laissée au hasard et le public est mis en confiance par une équipe chaleureuse et des outils bien pensés. Zaza ajoute même une dimension casse-tête chinois, qui nous fait bien rire. De quoi satisfaire à la fois sportifs et amateurs de jeux.
Les choses sérieuses commencent
Nous décidons de ne pas nous emballer et débutons par un parcours vert. Chaque parcours accrobranche à un petit nom sympa, et les couleurs vont de vert (facile) à noir (très difficile). Le point culminant de « Châtaignier » est à peine à 7 m, les obstacles, pensés pour toutes les tailles (dès 6-8 ans), c’est parfait pour se mettre en jambes.
Les ponts de cordes et les tyroliennes s’enchaînent doucement. Un petit peu de monde sur le parcours, nous prenons le temps. Les sensations des précédentes expériences reviennent doucement, les muscles s’échauffent peu à peu.
Bien à l’aise après 20 min de ce premier round, nous nous lançons dans un parcours bleu (modéré). Mésange monte déjà à 11 m. Mon viking de mari parvient à faire craquer une corde du pont de singe, juste en posant un pied dessus. Nous rigolons bien avec le moniteur venu vérifier, à notre appel. Rien de grave, un raccord avec un mousqueton suffira.
C’est vraiment très chouette. Les arbres font une ombre agréable qui garde le frais. Un passage sur une liane nous donne l’impression d’être de véritables Tarzan !
Ceux qui se prenaient pour des sportifs
A ce moment-là, on se dit qu’on est prêts pour le championnat, alors nous voilà partis en direction des parcours rouge (difficile). Aïe, rien que les départs ne sont pas une mince affaire. Au choix pour le premier obstacle : mur d’escalade bien raide ou échelle à la verticale. Le mari opte pour le « Spiderman » (je soupçonne un rêve secret d’être un super-héros), 13 m de haut, c’est parti.
Grimpette, tyroliennes extra-longues (le parc en cumule plus de 2.5 km), obstacles dignes des commandos. Nous faisons moins les malins. Heureusement, à l’heure du déjeuner, personne devant ou derrière nous. Nous y allons tranquillement. Le « Spiderman » est excentré et amène aux abords du parc accrobranche, c’est très calme.
Nous rigolons beaucoup sur les tyros. Je peste sur un atelier mal conçu pour les femmes (les cordes en travers de la poitrine, c’est pas terrible). Une traversée de filet nous achève. Coup de chance, la plateforme suivante offre une échappatoire. Un glissé de câble et nous sommes de retour sur le plancher des vaches.
Pause et après-midi sous les arbres
L’enclos du baby-accrobranche est adorable, avec ses parcours « renard » ou encore « hérisson ». Nous nous asseyons pour pique-niquer près du parcours junior, en forme de château-fort. Je regrette de ne pas mesurer moins d’1.40 m* ou de ne pas avoir un petit avec nous pour alibi.
* le mari me dit qu’à 5 cm près, la direction fera sûrement une exception. Qu’il est drôle. Je réfléchis à le pousser du haut d’une plateforme…
A la reprise, nous effectuons deux parcours bleus à la suite. Echelle papou, pont népalais, pas japonais, balances canadiennes, l’accrobranche fait voyager. Environ 45 min par circuit, l’après-midi se déroule dans une chouette ambiance, à l’ombre des arbres. Même si la dépense physique est intense, la température reste très supportable en comparaison des 38°C au soleil. L’ensemble du parc est plongé dans une agréable fraîcheur. L’accrobranche est vraiment un bon plan pour se dépasser sans forcer, en s’amusant et en profitant de la nature.
La fatigue se fait sentir. Nous terminons par le parcours des tyroliennes. Nous traversons le parc de long en large, en totale suspension. Notre câble préféré restera celui en forme de tire-fesses, avec un pédalier à bras.
Alors, c’est bien l’accrobranche ?
Au total, 3 parcours bleus, 1 vert et 1 rouge. 5h sur les parcours. Une pause pique-nique et une glace bien méritée. Le bilan d’une super journée. De tous les accrobranches faits jusqu’à présent, ce parc-là est sans conteste le plus réussi.
- On a bien aimé
- L’accès illimité toute la journée au parc.
- l’aménagement, les équipements, la sécurité
- Les parcours par niveau, et pour tous les âges
- Le fraîcheur par 38°C dehors !
- La petite glace bien méritée à la fin.
- On a moins aimé
- Un ou deux ateliers pensés pour des gabarits sportifs ou adulte de grande taille (parcours rouge)
- On ne va pas se mentir, sportif ou pas, vous allez repartir avec quelques bleus et égratignures.
Notre avis : activité parfaite en famille ou entre amis.
L’accès illimité permet de passer la journée complète sur le parc.
– Super, pour occuper des enfants ou ados.
– Idéal pour une virée entre potes, pour un anniversaire ou un enterrement de vie de celib’ (le parc propose des formules sur mesure)
– Les familles avec des tout-petits apprécieront l’originalité du baby-accrobranche, pour quelques heures. A prolonger la journée par une balade sous les arbres sur le tour des Brosses, en poussette 4×4 ou porte-bébé randonnée (1h15 – départ du parking)
L’équipement du petit branchiste
- Tenue souple et chaussures de sport. Le port du pantalon est recommandé.
- Des gants de protection (type jardinage). Des paires réutilisables sont vendues sur place (1€). Conseil : n’en faites pas l’économie, c’est vraiment plus confortable avec.
- Un sac à dos avec gourde d’eau.
NB : le sac peut vous accompagner sur les parcours.
Les infos pratiques
Pour qui ? Toute la famille ! Les parcours vont de 2 à 99 ans, en fonction de la taille et des niveaux de chacun.
Combien ça coûte ? 23€ par adulte pour l’accès au parc complet. Le tarif enfant va de 8€ à 18€, selon l’âge et la taille. Le tarif cool : une formule à 13€ pour accompagner un enfant de moins de 1,20 m sur les parcours Junior uniquement.
Où manger ? Des tables de pique-nique réparties sur le parc permettent un déjeuner tiré du sac, à l’ombre des arbres. Le lieu propose aussi de la petite restauration salée et sucrée toute la journée (2€ à 12€ formule repas). Un point d’eau potable permet de recharger sa gourde.
Où se garer ? Le parking des Brosses est gratuit, à 50 m de l’accueil. Nombreuses places ombragées.
Que faire autour ?
Le parking du parc est le point de départ de nombreux sentiers vers le château des Allymes ou le lac Bleu (baignade et activités nautiques hélas interdites mais un ravissement pour les yeux).
Ils ont testé aussi et adoré
Tenté, mais pas encore sûr ? La famille Lyon CityCrunch est venue tester en vrai un week-end dans les arbres du Bugey. Vous savez, quoi ? Comme nous, ils ont adoré. Après avoir lu le récit de leur expérience, vous n’hésiterez plus une seconde.